Dominique Ghesquière fixe le fugace, l’enfoui, l’éphémère.
Une fixité à la fois sculpturale et picturale. Ou que seules les
formes artistiques peuvent, un instant, fixées pour en donner
et en accepter la vision ou le toucher. Une fixité qui figure
le temps, donner une figure au temps, aux temps. […]
Il faut ainsi rester longtemps dans les paysages artifices et
dépouillés de Dominique Ghesquière, ces paysages natures
mortes pour entendre tout ce qui les précède, toutes les
histoires et voir le présent ; il faut écouter les paysages de
Dominique Ghesquière, ils sont des murmures de finitude.