Expositions
Les œuvres de Dominique Ghesquière naissent de rencontres avec des éléments croisés aussi bien dans la nature, que dans la rue ou dans nos intérieurs. Prenant souvent la forme de sculpture ou d’environnements, elles déplacent la réalité du quotidien dans l’espace d’exposition, créant des interactions et perceptions inattendues, des mises en scènes incongrues, invitant le visiteur à revoir ses jugements sur ce qu’il considère comme connu et acquis, comme à questionner l’essence des choses. Car s’il ne (...)
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A l’issue de sa résidence au Point Commun, Dominique Ghesquière présentera un ensemble de sculptures et une installation immersive produite à partir d’une collecte d’éléments naturels prélevés sur le territoire annécien.
Dominique Ghesquière recompose le paysage dans un langage poétique et invite le spectateur à une promenade contemplative parmi des artefacts de la nature. L’étrangeté qui émane de ses pièces nous plonge dans un univers à la limite de l’objet et de sa représentation, de l’imagination et de (...)
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L’idée de nature et la présence de l’homme en son sein constituent un territoire d’exploration...
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Les sculptures sensibles de Dominique Ghesquière évoquent des formes organiques. Elles convoquent la dimension ancestrale de la nature et de ses phénomènes, notamment la vie à la surface de notre planète mais aussi dans ses sous-sols. Des sols terrestres sont issus au départ les éléments et matériaux utilisés par l’artiste pour ses compositions, mais c’est aussi à partir du sol qu’elle déploie ses formes dans l’espace, à l’horizontale comme à la verticale. Le développement des pièces chemine comme le (...)
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À l’occasion de sa deuxième exposition dans le cadre de sa résidence au Parc culturel, Dominique Ghesquière présente une nouvelle œuvre toujours liée à l’idée de nature et de paysage au sens large, non pas une sorte de décor arrière-plan dont l’individu serait détaché mais plutôt le paysage qui introduit l’homme à l’ensemble dans lequel il existe. Un buisson de ronces, un banc de galets, un bosquet à hauteur d’yeux d’un enfant comme dans les contes de fées... Les troncs d’arbres un peu (...)
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Dans cette nouvelle exposition au domaine de Rentilly, je cherche à recréer une sorte de jardin intérieur qui associera le sauvage et le domestiqué avec en filigrane de grandes questions philosophiques et aussi le végétal, l’animal et l’humain, les éléments air, terre et feu...
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A l’occasion de sa sa seconde exposition personnelle à la galerie Valentin, "Grande tapisserie", du 6 septembre au 11 octobre 2014, l’artiste présentera une nouvelle série d’oeuvres liées à l’idée de nature et de paysage au sens large, non pas une sorte de décor arrière-plan dont l’individu serait détaché mais plutôt le paysage qui introduit l’homme à l’ensemble dans lequel il existe. Nous appartenons au paysage, comme il nous appartient.
Les matériaux utilisés : arbres, écailles de pommes de pin, galets, et (...)
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En écho au caractère artificiel de l’île de Vassivière, Dominique Ghesquière conçoit pour ce site unique un ensemble d’oeuvres dont la fragilité se mesure à la puissance de l’architecture.
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L’exposition s’enracine dans l’ancien pavillon psychiatrique 3 Bis F tel un jardin soudainement planté, résolu à envahir l’espace, encerclé de fragiles barrières qui tentent d’endiguer son expansion. Les œuvres offrent un point d’accès facile, tandis que le frisson de vie qui les traverse les met à distance.
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Je fabrique des objets qui ressemblent à ceux qui nous entourent au quotidien ou bien je modifie des objets déjà existants. La matière est très importante dans mon travail.
Ces objets du quotidien reconnaissables et familiers devenus sculptures recomposent une autre réalité. Mais ces objets n’appartiennent plus au monde des choses, ils ne fonctionnent plus. L’oeil reconnaît mais l’esprit doute.
Parce qu’ils sont souvent usés, abîmés ou en situation d’usage, ces objets fragilisés offrent une configuration nouvelle où l’affect est matérialisé.
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Il se dégage des objets réalisés par Dominique Ghesquière une forme de mélancolie douce, un souffle de tristesse, comme si quelque chose n’en finissait pas de partir. On évoque souvent à son sujet les gestes du retrait, du déplacement, de l’inversion, ou encore une inquiétante étrangeté…
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Les restes d’un feu de bois, un échafaudage, quelques barrières de ville, un bouquet fané.. des signes d’une occupation passée ou récente de ce lieu, une présence sauvage.
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Le trompe-l’oeil tient dans la pratique sculpturale de Dominique Ghesquière un rôle
temporisateur beaucoup plus subtil que le spectacle de la peinture illusionniste, immédiat et
époustouflant, à force de perspective convaincante et d’imitation minutieuse : un coucher de
soleil peint en bout d’impasse, les veines d’un marbre dessinées sur la cheminée. L’illusion chez Dominique Ghesquière n’a rien du cache-misère. Là où le trompe-l’oeil ment, maquille et abuse notre perception, ses objets délivrent avec une lente sincérité leur vraie nature, sans crânerie technique, sans malice, et surtout, sans prétendre être autres.
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L’artiste Dominique Ghesquière a été invitée par le Frac Bourgogne à investir l’Hôtel Bouchu d’Esterno, ancien hôtel particulier du XVIIème siècle situé dans le centre ville de Dijon, et aujourd’hui propriété de la municipalité. Ses œuvres proviennent d’objets du quotidien, discrètement modifiés ou détournés. Ce léger écart, associé à la manière dont les œuvres investissent le lieu, constitue le mode d’être des œuvres, présences fragiles dont la portée conceptuelle et émotionnelle est forte.
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